Je t’ai retrouvé. Pris dans les filets de la Toile. Prisonnier volontaire, avide de te faire connaître… ou reconnaître. Tu avais disparu de la circulation depuis un bail, une éternité. Tu n’étais qu’un souvenir, un éclat de rire, un regard malicieux. Tu n’étais qu’un fantôme, surgissant parfois comme une voix d’outre-tombe. Tu étais un gamin, tendre, drôle, prévenant, l’ami rêvé qui jamais ne déçoit. Tu étais fidèle, sincère et frondeur. Longtemps, tu m’as donné des signes de vie, qui se sont raréfiés... pour disparaître définitivement. Enfin, presque définitivement. Car je t’ai retrouvé sur la Toile. Pris dans les rets de ce redoutable prédateur. Captif consentant, vieilli forcément. Suis-je heureuse de retrouver ton image ? Suis-je déçue d’avoir brisé une illusion ? Une vague nostalgique me submerge tandis que je fais front à mon écran : jamais Internet ne me volera mes amours enfantines.
Des textes à découvrir, partager, commenter. Un espace dédié aux mots : mots d'esprit, mots pour rire, mots d'enfants, mots dits... ou couverts... Un lieu d'expression, tout simplement.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
-
Ce que j’aime par-dessus tout, c’est parler de moi. C’est que vous parliez de moi. De ma grande carrière, de mon immense expérience multifor...
-
Le souffle du vent m’éloigne de toi, Il malmène les vieux chênes qui ploient, Balaie mes souvenirs et mes certitudes, Fait table rase d’hier...
3 commentaires:
Une nostalgie jolie et douce, rarement exprimée sur tes pages, les nuances d'une âme sensible...
Je fuis la nostalgie et refuse souvent de l'exprimer, mais parfois elle me rattrape...
A bientôt, Phèdre
Enregistrer un commentaire