mardi 8 juin 2010

Le temps ne fait rien à l'affaire

Par la lucarne, je vois un peu de vert, beaucoup de gris. Des larmes de pluie coulent doucement sur la vitre, sans faire de bruit. Trois petits tours et puis s’en vont… Tout est silence, seul le claquement de mon clavier résonne dans la pièce. Encore une journée studieuse qui s’annonce… Lire, réviser, réciter… apprendre, apprendre, apprendre… appréhension, inquiétude, angoisse qui sourd... le silence assourdissant alimente mon cerveau fatigué de pensées sombres et folles… Respire, respire, me susurre une toute petite voix. Cultive des pensées positives, ajoute-t-elle malicieusement. Presque malgré moi, je souris. Je me dédouble : d’un côté, j’observe une pauvre chose inquiète, mal dans sa peau, mal dans sa tête… de l’autre, je vois une personne prête à se jeter dans la fosse aux lions, capable de tout… Trac, montée d’adrénaline, je vous connais depuis trop longtemps. Le temps ne fait rien à l’affaire… il avait raison, Georges !

Par la lucarne, je vois un peu de bleu très pâle. L’espoir qui me fait un clin d’œil…