mercredi 22 décembre 2010

Retour vers 2011

Nous voici à quelques encablures de 2011. Déjà… enfin… selon les uns ou les autres… Quelle qu’ait été l’année qui s’achève, j’ai le sentiment de marcher sur un tapis roulant qui jamais ne s’arrête. Ne tombe-t-il donc jamais en panne ? Il semblerait que non. Alors, il ne me reste plus qu’à choisir ma vitesse : je peux courir vers un futur aux contours incertains ; je peux marcher en enfonçant mes pas profondément pour y laisser des empreintes qui inéluctablement s’effaceront ; je peux aussi faire marche arrière, aller à contre-courant, braver les vents, et sans doute m’épuiser vainement pour finir sur les genoux. En fonction de mon humeur, de celles des autres, du climat, des événements, petits ou grands, je module ma vitesse. Bien souvent, je tente de résister au futur qui me happe. Avec des gestes maladroits, je m’accroche au présent qui pourtant ne présente pas nécessairement un visage avenant. Quand vous croyez que tout s’apaise, que vous avez enfin trouvé une sérénité, même passagère, tout à coup le passé vous revient à la figure sans crier gare. Vous pensiez avoir tourné définitivement la page sur un épisode pénible, qui vous avait fait cogiter, douter, vous mettre en colère, puis vous calmer pour mieux oublier… En réalité, vous n’aviez rien oublié du tout. Vous le savez bien. Je le sais bien…

Je n’ai nullement envie de regarder en arrière, ni de faire un bilan de l’année écoulée, avant de poursuivre ma route. J’ai juste besoin de figer des moments précieux, partagés avec les miens, des instants uniques où j’ai lu le bonheur sur les visages, où les mots avaient un sens. Je veux retenir les réussites, individuelles ou collectives, importantes ou pas, qui aident à marcher. J’ai bien dit « à marcher », pas à courir…

samedi 4 décembre 2010

Devinette poétique de saison

Je tombe en hiver,
J'ai la couleur de l'ours polaire,
Je suis très légère,
Chaud est mon contraire.

Garçon de 10 ans