Petit matin moite, lourd comme un ciel d’orage
Furieuse envie de légèreté
Petit matin brumeux, chargé de menace et de silence
Terrible envie d’évasion
Petit matin chagrin, pesant comme un fardeau
Violente envie de chasser la nuit
Doucement, la fenêtre grand ouverte, tu écoutes la ville frissonner
Lentement, tu humes la fragrance âcre de l’asphalte
Patiemment, tu laisses ton corps lourd de sommeil sortir de sa torpeur
Tu regardes sans les voir les lève-tôt qui déambulent
Tu les entends fouler le bitume déjà tiède et brillant
Passants soucieux, passants tranquilles
Une divine odeur de café vient chatouiller tes narines
Elle s’échappe de l’estaminet un peu plus loin
Délicatement, elle vient secouer tes pensées
Matin citadin, matin d’été
Matin promesse, matin fardeau,
Matin qui s’accroche à toi, avec sa traîne de lambeaux de nuit
Qu’en feras-tu ? Tu ne le sais
Dans le ciel tourmenté ton regard se perd
À travers les nuages denses se meurent tes pourquoi
Petit matin moite, lourd comme un ciel d’orage
Furieuse envie de légèreté
Furieuse envie de légèreté
Petit matin brumeux, chargé de menace et de silence
Terrible envie d’évasion
Petit matin chagrin, pesant comme un fardeau
Violente envie de chasser la nuit
Doucement, la fenêtre grand ouverte, tu écoutes la ville frissonner
Lentement, tu humes la fragrance âcre de l’asphalte
Patiemment, tu laisses ton corps lourd de sommeil sortir de sa torpeur
Tu regardes sans les voir les lève-tôt qui déambulent
Tu les entends fouler le bitume déjà tiède et brillant
Passants soucieux, passants tranquilles
Une divine odeur de café vient chatouiller tes narines
Elle s’échappe de l’estaminet un peu plus loin
Délicatement, elle vient secouer tes pensées
Matin citadin, matin d’été
Matin promesse, matin fardeau,
Matin qui s’accroche à toi, avec sa traîne de lambeaux de nuit
Qu’en feras-tu ? Tu ne le sais
Dans le ciel tourmenté ton regard se perd
À travers les nuages denses se meurent tes pourquoi
Petit matin moite, lourd comme un ciel d’orage
Furieuse envie de légèreté