jeudi 11 septembre 2008

Ground Zero



À quelques pas de Wall Street, j’ai aperçu des engins de chantier et des ouvriers qui s’affairaient. J’ai entrevu un vaste chantier hérissé de grues, protégé par de hautes grilles.
J’ai entendu un vigile, ou peut-être était-ce un policier, hurler à chaque fois qu’un touriste tentait de grimper sur un muret pour regarder ce qui se tramait de l’autre côté de cette muraille des temps modernes.
En fait, je n’ai rien vu. J’ai juste écouté, imaginé ce qu’il y avait avant, éprouvé une sorte de vertige, une sensation étrange, indescriptible…
Ground Zero, cette plaie béante se refermera-t-elle un jour ? Sept ans après, elle est toujours à vif. New York n’a pas fini de panser sa chair meurtrie…

2 commentaires:

Phèdrienne a dit…

Peut-être l'Amérique a t'elle besoin de cette plaie.....tout simplement, une sorte d'auto flagellation dans la lignée de ces croyances religieuses ?

Anonyme a dit…

Peut-être... I don't know. Certaines plaies ne se referment jamais...