dimanche 13 avril 2008

Humeur dominicale

Matin… serein ? train-train ? chagrin ? badin ou incertain ? Je cherche la rime et ne la trouve point !
Ah si… peut-être demain. Car demain sera lundi et avec lundi renaîtra... la vie !
Dimanche est singulier, je dirais même haïssable. Sa couleur est terne et son silence pesant. J’ai beau me répéter que ne rien faire, c’est déjà faire quelque chose, je n’arrive pas à me faire à l’idée que dimanche puisse être bénéfique !
Jour tristounet, plus délavé que pastel, dimanche m’ennuie. Ce n’est pas d’aujourd’hui, du reste, que dimanche me cause du dépit. Te souviens-tu, petite fille, de ces longs dimanches après-midi qui s’étiraient mollement, durant lesquels tu te demandais quand reviendrait ta maman ? Te rappelles-tu ces balades digestives, plus interminables encore que les déjeuners qui les avaient précédées ?
Dimanche d’avril, assis entre deux chaises, tu n’es ni beau ni moche et seules tes giboulées, aussi vivifiantes que soudaines, font pétiller la campagne et scintiller les flots ! Ton eau salutaire réveille les esprits léthargiques, les corps emmitouflés des promeneurs et ceux de leurs fidèles compagnons trottinant gaillardement à leurs côtés.
Le soir s’annonce enfin et tu consens, dimanche, à tirer ta révérence… Comme tu es venu, avec indolence, tu repars, décidé à en profiter jusqu’au bout. Tu vas céder ta place à lundi, souvent mal aimé, lui aussi… Et tu ris dans ta moustache ; pis encore, tu jubiles car tu le sais bien : dans une courte semaine, tu reviens !

1 commentaire:

Phèdrienne a dit…

Bonjour Laurence!
Je suis ravie de trouver enfin quelqu'un qui comme moi déteste le Dimanche, nous sommes deux!
Amlicalement.