mardi 2 juin 2009

La faute à qui ?

Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau…


Ce besoin de désigner un coupable, un responsable, un bouc émissaire a toujours existé. Imputer la faute à l’autre, à son alter ego, ce n’est pas si simple. Alors aujourd’hui, nous avons trouvé la parade pour faire ou ne rien faire, au choix. Elle est pratique, facile à utiliser, concrète et conceptuelle en même temps. Si tout va mal, c’est la faute à… la CRISE, bien sûr ! Elle est si responsable de tout que les majuscules s’imposent. Merci qui ? Merci la crise, du fond du cœur, pour tout ce qu’elle fait pour nous ! Grâce à elle, nous pouvons tout justifier sans peine et sans honte. Formidable, vraiment. Usons et abusons de cette excuse, que dis-je, de cette aubaine ! Car quand la crise s’en ira, qu’adviendra-t-il de nous ? Je l’entends déjà se marrer, la crise...

2 commentaires:

Camille a dit…

je lis votre blog, je ne peux vous dire qu'une chose, vos textes sont empreints de sincérité, et très agréable à lire.. merci pour ce beau moment.

Laurence a dit…

Merci beaucoup, Camille.
A bientôt
Laurence