Ce matin, le soleil se hâte avec lenteur, inondant le paysage de son obscure clarté. Le ciel, bas et lourd, crache son eau avec une tristesse quasi festive. À cette désolation céleste, je réponds par un silence éloquent. Je soupire, confusément contrariée par cette eau qui m’aspire à descendre au tréfonds de mes pensées. Plongée dans mes réflexions, j’écoute la musique du silence qui règne désormais en maître sur la campagne. La pluie, avec une douce violence, recouvre de son voile transparent tout ce qu’elle rencontre.
Décidée à sortir de ma torpeur et de ma rêverie stérile, je rentre me mettre à l’abri et allume mon poste de radio. Sans vraiment prêter attention au flot de paroles qu’il diffuse, je le laisse ronronner gentiment, quand tout à coup, deux mots aigres-doux, réapparaissent et claquent à mes oreilles : discrimination positive. Et moi qui croyais naïvement que l’oxymore était l’apanage des poètes…
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Ce que j’aime par-dessus tout, c’est parler de moi. C’est que vous parliez de moi. De ma grande carrière, de mon immense expérience multifor...
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Le souffle du vent m’éloigne de toi, Il malmène les vieux chênes qui ploient, Balaie mes souvenirs et mes certitudes, Fait table rase d’hier...
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