Longtemps, je t’ai imaginé,
Rêvé, esquissé, inventé,
Au fusain, je t’ai dessiné,
Croqué, effacé, ébauché.
Tes yeux n’avaient pas de couleur,
Ta bouche n’avait pas de saveur,
Ta silhouette était imprécise,
Ma plume hésitante, indécise.
Aujourd’hui, je vois net et clair.
Le rire au fond de tes prunelles
Brave un à un mes idéaux.
Tu sais, tu as tout pour me plaire.
J’adore jusqu’à ton grain de peau,
Ton grain d’folie, tes étincelles
Qui fusent quand je doute de tout.
Je ne peux gommer ta présence
Mais je préférais ton absence.
Hier, je te voyais partout
Dans l’ombre, la lumière, l’océan.
Tu as cassé mon rêve, c’est tout.
Ce n’est pas ta faute et pourtant
Je t’en veux d’être là, chez nous.
Tu as cassé mon rêve fou
d’un amour virtuel, c’est tout.
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Ce que j’aime par-dessus tout, c’est parler de moi. C’est que vous parliez de moi. De ma grande carrière, de mon immense expérience multifor...
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Le souffle du vent m’éloigne de toi, Il malmène les vieux chênes qui ploient, Balaie mes souvenirs et mes certitudes, Fait table rase d’hier...
2 commentaires:
la virtualité d'un sentiment anobli par l'imagination et la volonté d'y croire...contre la réalité qui parfois a trop de chair, de crudité.....mais que certians cherchent à gôuter comme un fruit dense...
Amicalement
Phèdre
Merci, Phèdre... et à bientôt
Laurence
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